L’intelligence artificielle (IA) devient de plus en plus présente dans notre vie de tous les jours. En témoignent le nombre toujours croissants d’objets connectés. Inexorablement, l’IA nous achemine vers l’automatisation du travail quel que soit le domaine d’activités. Il a même été prouvé que l’IA pouvait remplacer les médecins pour diagnostiquer les patients et prescrire les traitements nécessaires. Ce qui fait craindre que les machines détruiront plus d’emplois qu’elles n’en auront créés dans une dizaine d’années. Il est en tout cas certain que l’IA entraînera une mutation profonde de notre rapport avec le travail.

Un redéploiement de l’emploi

Selon le professeur d’économie Gilles Saint-Paul, les évolutions technologiques ont toujours eu pour conséquence une élévation des salaires et du niveau de vie. Si l’IA entraînera la disparition de certains emplois, sur le long terme, elle aura pour conséquence un redéploiement de l’emploi vers d’autres secteurs. Selon les estimations du cabinet de consulting McKinsey, moins de 5 % des emplois ne sont pas totalement automatisables si 60% des métiers comprennent un tiers de tâches qui peuvent être effectuées par des machines.

Une complémentarité entre l’homme et les robots

L’IA nous libérera des tâches répétitives et chronophages. Outre le fait que cela nous permettra d’augmenter notre productivité, nous pourrions également nous concentrer davantage sur des activités telles que la création et la réflexion. Envisagé ainsi, la relation entre l’homme et la machine s’analyse plus comme un rapport de complémentarité que de substitution. D’autre part, les systèmes d’intelligence artificielle ont besoin de l’homme pour leur maintenance.

La fin du travail ?

Avec une capacité d’apprentissage qui se développe exponentiellement, l’intelligence artificielle pourra dépasser l’intelligence humaine à terme. Cela ne voudra pourtant pas dire que l’homme ne devra plus travailler. En effet, décider que l’IA nous remplacera ou non relève encore pleinement de la volonté de l’homme.