Lorsqu’on désire se lancer dans une activité de location de biens immobiliers meublés, il est essentiel de définir son statut. Cet article est destiné à mettre en avant toutes les facettes lorsque l’on souhaite devenir un loueur meublé professionnel.

La location meublée non professionnelle

Il y a tout d’abord le statut le plus courant, qui est celui de loueur meublé non professionnel, qui est aussi le plus simple. Grâce à ce statut, le loueur aura l’avantage d’exploiter son ou ses biens avec un régime plutôt souple et qui lui sera favorable. Il pourra entre autres bénéficier des avantages fiscaux attribués à ce genre de location, mais aussi disposer d’une facilité pour toutes les procédures qui seront nécessaires. Pour réussir dans son projet, il pourra faire appel à des spécialistes dans le domaine comme le LMNP expert-comptable Paris, pour obtenir différentes prestations très utiles.

La location meublée professionnelle

Pour obtenir ce statut, le loueur devra inscrire son activité au Registre du Commerce et des Sociétés. Aussi, les recettes générées par son activité ne doivent pas dépasser les 23 000 € et supérieures aux autres revenus professionnels du foyer fiscal. En optant pour ce statut, le loueur pourra bénéficier d’une exonération pouvant être partielle ou totale de l’impôt sur la plus-value, lorsque l’activité date de plus de 5 ans et les recettes du bien lorsqu’il a été vendu ne dépassent pas les 120 000 € sur les deux années précédant la vente. Cette exonération est totale lorsqu’elles ne dépassent pas 99 000 €. Elle sera partielle entre 99 000 € et 120 000 €.

A savoir sur la location meublée

Lorsqu’un déficit est déclaré, il sera imputable aux revenus globaux. Cependant, dans la réalité, cette amputation est rarement appliquée. Le loueur pourra aussi être exonéré d’ISF, si le revenu généré par l’activité est positif et supérieur aux autres revenus du foyer fiscal. Il faudra aussi pour cela inscrire les biens à l’actif du bilan. Il est par contre difficile de louer un meublé et de vouloir diminuer au maximum son revenu pour pouvoir payer le moins d’impôt possible. Ainsi, lorsqu’on est loueur meublé professionnel, l’exonération d’ISF est rarement possible. Par contre en étant loueur meublé professionnel, une couverture sociale est disponible, car ce genre de location est soumis au RSI.