En matière de formation continue, les salariés en Europe s’intéressent davantage à la formation au cours de la dernière décennie.
En se référant au CVTS, ou Continuing vocational training survey, le Céreq s’est penché sur les méthodes de formation en Europe.

Les taux d’accès à la formation

Les pays européens sont divisés en trois groupes distincts. Les pays de l’ex-bloc de l’Est tels que la Croatie, la Hongrie et la Roumanie qui constituent le premier groupe connaissant un faible taux en termes de formation.

Les entreprises formatrices se situent à 30% pour un taux d’accès aux cours et les stages sont de 22% pour les salariés. Le deuxième groupe recense les nations mono-formatrices à l’instar de la France, de l’Espagne, du Benelux et de l’Italie. Les entreprises formatrices se concentrent sur les cours et les stages pour un taux équivalent à 60%.

La formation continue se base sur une obligation légale de financement par les entreprises. Le troisième groupe comprend les pays poly-formateurs comme le Royaume-Uni, la Suède et l’Allemagne. Le taux d’accès aux cours et aux stages atteint les 44%, les formations en situation de travail culminent à 28% et un taux de 17% est constaté au niveau des cercles d’enseignement et de qualité.

Les évolutions de la formation continue en Europe

Les entreprises formatrices ont atteint un taux de 64% en 2010 contre 58% en 1999, entrainant une augmentation du taux d’accès des salariés à la formation par le biais de cours et de stages. Même si des disparités sont encore constatées entre les différents pays européens en termes de formation, les écarts sont nettement moins marqués. Les pays peu formateurs se sont organisés pour s’aligner sur les pays plus formateurs.

Les politiques publiques de l’UE axées sur la formation continue ont connu un succès grandissant.