Le domaine du maquillage est extrêmement vaste à tel point que les esthéticiens peuvent se spécialiser dans différentes disciplines. La pigmentation correctrice va au-delà d’un simple maquillage. Il s’agit d’une méthode qui permet, comme son nom l’indique, d’apporter des améliorations évidentes dans le but de réparer certaines marques sur le corps, entre autres, les vergetures, les cicatrices et les aréoles. Une formation est, donc, nécessaire pour que les praticiens soient en mesure d’en faire un métier.
En quoi consiste la pigmentation correctrice ?
Si le maquillage permanent n’agit que sur le visage, la pigmentation correctrice concerne d’autres parties du corps. Il s’agit en fait d’une technique visant à cacher des cicatrices à l’aide d’une injection de pigments naturels. Cette méthode se distingue par son résultat très réaliste. Son effet permanent est assuré par la profondeur de l’aiguille utilisée. A priori, cela doit être de 2 mm à partir de la surface de la peau.
À l’image du maquillage permanent, celle-ci est sujette à des normes d’hygiène étant donné que les deux pratiques se basent sur le même concept. En même temps, les outils qui interviennent se doivent d’être au top pour assurer un résultat performant. Il en est de même pour les pigments. Généralement, ces produits doivent faire l’objet d’un brevet pour attester leur authenticité et leur qualité.
Cette pratique s’adresse à ceux qui souhaitent se débarrasser d’une trace de cicatrices indésirables ou encore des tâches disgracieuses. Par surcroît, elle sert à accentuer l’aréole de sorte à mettre en valeur sa poitrine. Cette pratique est d’une grande aide suite à une opération de mammectomie.
En outre, elle peut également intervenir chez les femmes souhaitant tout simplement refaire leurs mamelons. Ce genre de demande concerne la couleur et la forme de ces dernières.
Une formation s’impose
Cette pratique est assez délicate qu’une formation à la pigmentation correctrice s’impose comme une obligation. Il existe deux principaux niveaux dans ce sens. Dans le cadre du premier cas, les esthéticiens apprennent les différentes techniques portant sur la retouche des couleurs. Il en va de même pour les autres notions de base relatives à la réparation des cicatrices.
Le niveau suivant est destiné à ceux qui souhaitent approfondir leur connaissance en la matière. Dans cette optique, les formateurs initient les intéressés aux techniques chirurgicales qui concernent, notamment, la pigmentation du sein. En l’occurrence, des méthodes basées sur la technologie 3D entrent en jeu.
Face à la technicité de la pigmentation réparatrice, n’importe quel esthéticien ne peut proposer cette prestation sans avoir les attestations nécessaires. Il est impossible d’exceller dans cette pratique sans passer par une formation. D’autant plus que le praticien risque de mettre en péril la sécurité de ses clients à défaut d’une bonne base d’apprentissage.
Cette méthode de dermopigmentation peut également se faire sur le visage. Le processus de correction est dans ce cas beaucoup plus ardu. Cela est sans compter que la manière de procéder est très différente d’une zone à une autre. Raison de plus pour faire une formation.