Être un manager signifie bien évidemment avoir des responsabilités accrues.

Le responsable d’un groupe et d’un projet, c’est celui qui prend les coups en cas d’échec ou de déception. Le manager doit faire face à la critique très régulièrement, et cette dernière peut fuser de toute part : sa direction, ses collègues ou encore ses équipes.

C’est d’autant plus vrai qu’aujourd’hui, nous laissons de plus en plus les employés se prononcer sur les succès et les ratés des méthodes de management de leurs propres employeurs.

C’est pourquoi faire face à la critique peut se révéler être une force extrêmement importante dans le management d’aujourd’hui !

Relativiser et prendre du recul

Nos premières réactions face à la critique sont toujours négatives et c’est totalement normal et humain.

Colère, tristesse ou déception ; ne laissez pas ces émotions prendre le dessus sur vous.

Pour cela, apprenez à prendre du recul et à relativiser la situation.

En tant que manager, si vous vous retrouvez face à la critique c’est qu’il doit y avoir une raison et bien qu’il faille probablement remédier à la situation, il ne faut pas non plus agir comme si celle-ci signifiait la fin du monde.

manager2Pour relativiser face à la critique prenez du temps, accordez-vous du recul et ne réagissez surtout pas tout de suite, il pourrait s’agir d’une erreur aux répercussions bien regrettables.

Si vous sentez que c’est plus fort que vous, alors changez d’air, sortez prendre un café, marchez ou faites un peu de sport.

Ne pensez pas tout de suite à faire directement face à la critique. Ainsi, vos émotions auront largement le temps de se calmer et vous pourrez analyser la situation à tête reposée et éviter les décisions (ou les réactions) impulsives.

Dites-vous qu’après tout, une critique n’a (effectivement) jamais tué personne !

Même les plus grands entrepreneurs et managers ont fort probablement dû, un jour, faire face à la critique de leur mode de fonctionnement ou à l’échec d’un de leurs projets.

Dans bien des cas, leur plus grande force aura d’ailleurs été d’être capable de faire face aux critiques sans abandonner ou se décourager.

Accepter la critique et positiver

Bien évidemment, c’est plus facile à dire qu’à faire pour un manager !

Mais faire face positivement à la critique, c’est important, surtout quand on est manager.

Comme nous l’avons précédemment abordé, si vous recevez une critique, c’est bien souvent parce qu’il y a une raison (justifiée ou non) derrière.

Mauvaise explication, manque de discernement, absence de cohésion dans l’équipe, etc.

Les raisons de critiquer un manager sont très nombreuses et c’est souvent vers lui que les critiques vont se tourner s’il y a un problème dans une équipe.

N’attendez pas avant d’affronter les critiques sinon un véritable abcès organisationnel pourrait se créer.

Apprendre à accepter la critique positivement est primordial pour garder une bonne cohésion avec ses équipes.

Soyez ouverts et réceptifs aux critiques de vos collègues puisqu’ils ont, dans le fond, probablement le même but que vous : faire avancer le projet, gagner en efficacité et faire réussir l’équipe.

Vous verrez, en acceptant la critique, vous démontrerez une très grande force de caractère que bien d’autres managers n’ont malheureusement pas la chance d’avoir : une capacité à prendre du recul, à analyser la situation et à finalement réajuster le tir !

Tirer conclusion des critiques : progresser en tant que manager

Pour progresser en tant que manager, il faut apprendre à développer son sens de l’autocritique.

Pourquoi ne pas commencer par écouter ceux qui vous critiquent ?

Organisez une réunion avec eux et soyez totalement ouvert et réceptif face à leurs critiques.

Bien évidemment, ne vous laissez pas non plus marcher sur les pieds. Vous restez après tout le manager et le leader du projet.

Pas nécessaire non plus d’accepter des critiques sans fondements ou sans explications légitimes !

Conclusion

Un manager qui faire face à la critique est capable de progresser tout au long de sa carrière. Il est à l’écoute de ses collègues et de leurs attentes.

Pour toutes ces raisons, sa légitimité auprès des équipes qu’il supervise s’en retrouve accrue puisqu’il est perçu comme un manager ouvert et totalement en accord avec le nouveau mode de management : le management 3.0.

Ce mode de management nouveau genre n’est plus basé sur la hiérarchie organisationnelle, mais plutôt sur la communication et l’échange entre le manager et son équipe.